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Mise à jour le 08/10/2021

Galliance: une filière aviaire à la pointe

En France, Galliance, c’est : le n°2 sur le marché volaille et les panés frais, le n°1 sur celui des volailles bio. Ce sont aussi 4 500 collaborateurs, 1 200 éleveurs et 14 sites de transformation dont celui, historique, d’Ancenis-Saint-Géréon.

Le Pôle Volaille de la coopérative Terrena est un acteur majeur du secteur de l’agro-alimentaire, plus connu par les consommateurs sous des marques comme Père Dodu, La Nouvelle Agriculture, Fermiers  d’Ancenis…

L’entreprise a démarré au printemps la construction d’un nouvel abattoir destiné à remplacer l’établissement actuel, bâti en 1970. « Il y a 50 ans, la volaille entière représentait la quasi-totalité de la consommation.

Aujourd’hui, ce n’est plus le cas », explique Nicolas Eyméoud, directeur industriel de Galliance « notre ambition, à travers ce projet innovant, est de mieux répondre à l’évolution des modes de consommation et aux pratiques de nos éleveurs adhérents, d’avoir la meilleure prise en compte possible du bien-être animal et d’axer nos efforts sur une optimisation des conditions de travail. »

Sécurité, qualité et traçabilité

Concrètement, avec cet équipement de 17 000 m2 situé sur la zone d’activités de l’Hermitage (lire p.8-9), l’entreprise vise à renforcer son activité sur les découpes de volailles issues de filières différenciées (Bio, Label rouge et sous signes de qualité). « Ce nouvel outil sera au service des 410 exploitations familiales dans et autour du bassin d’Ancenis, dans un rayon de trois heures », explique Dominique Grasset, éleveur et président du Pôle Volaille. « L’abattoir se veut être le reflet des savoirfaire des producteurs et de leurs attentes quant à la valorisation des animaux via un outil à la pointe. »

Les deux innovations technologiques significatives ont été élaborées en concertation avec des Organisations Non Gouvernementales (ONG) spécialisées dans le bien-être animal.

Elles reposent d’une part, sur un quai d’attente de volailles couvert, fermé et parfaitement ventilé, et d’autre part, sur un tunnel d’anesthésie, remplaçant l’étourdissement électrique actuellement utilisé. « Ce projet représente un effort d’investissement de la coopérative sur son territoire à hauteur de 43 millions d’euros. » Les 435 salariés intègreront leur nouveau lieu de travail au cours du deuxième semestre 2022.

Associés au projet dans sa phase d’étude, ils profiteront de conditions de travail  optimisées (manipulation facilitée des animaux, automatisation de certains postes avec gestes répétitifs). « La construction d’un abattoir est un événement plutôt rare », souligne Nicolas Eyméoud, « encore plus un site comme le nôtre. C’est un signal fort pour nos adhérents, nos salariés, nos clients, nos consommateurs et pour l’attractivité du Pays d’Ancenis. »

Le saviez-vous ?

 À l’instar des notes Nutri-score ou énergie, il existe aussi une évaluation pour les modes d’élevages au regard du bien-être animal :

A (supérieur), B (bien), C (assez bien), D (standard) et E (minimal).

Pour la filière Poulet, toutes les étapes de la vie de l’animal sont prises en compte, de sa naissance à son abattage. Pour le site d’Ancenis-Saint-Géréon, la note est de A (supérieur).