Nous pesons les déchets liés à cette activité professionnelle tous les deux à trois mois. Je poste une photo sur les réseaux sociaux et compile les résultats dans un tableau. C’est intéressant de voir que l’augmentation du chiffre d’affaires est liée à celle des déchets. Mais on arrive à maintenir une progression moins forte des déchets que du chiffre d’affaires.
Travailler avec des producteurs locaux est plus facile pour contrôler les déchets ; on peut utiliser des contenants réemployables par exemple.
Je sais que nous avons encore des efforts à faire, notamment sur les produits qui viennent de loin. Mais plus l’activité progresse, plus j’essaie d’adapter les approvisionnements. Par exemple, je prends maintenant les lentilles corail par sac de 10 kg et non plus 5 kg. Ça fait deux fois moins de déchet. Mais après, comme il faut manipuler les sacs, je ne peux pas les prendre trop lourds non plus…
Dans l’épicerie, 30 à 40 % des contenants sont réemployables. Les chocolats sont dans des bocaux, les chèques-cadeau aussi. Les cartons sont réutilisés, notamment pour en faire des cartes de visite.
C’est une démarche globale : je réalise les livraisons proches et peu volumineuses à vélo, les flyers de la boutique sont ensemencés…
En discutant avec les clients, on a aussi de nouvelles idées. Par exemple, on m’a dit que le lait végétal en brique était parfois perdu. Nous nous sommes tournés vers une entreprise de Sablé-sur-Sarthe pour recevoir du lait végétal en poudre. Comme ça, on ne solubilise que la quantité désirée : on fait moins de gaspillage alimentaire et on a un emballage plus petit !
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