Mise à jour le 08/10/2021

Développer les mobilités

© Nathalie Gautier

Chacun est concerné par la mobilité. Les acteurs du territoire tout comme la COMPA s’emparent du sujet. Exemples.

Du côté de la COMPA

Pour la COMPA, l’objectif, dans le cadre de sa compétence Mobilités, est de quadrupler la part du vélo dans les déplacements des habitants à horizon 2030. Aujourd’hui lauréate de l’appel à projets AVELO 2 de l’ADEME, Agence de la transition écologique, la Communauté de communes travaille au plan d’actions. Trois ans pour agir sur plusieurs axes : sur l’offre en établissant une feuille de route pour des aménage-ments futurs ; promouvoir les nouvelles mobilités ; coordonner les actions avec celles des autres collectivités (communes, Région...) et des forces vives du territoire (habitants, associations, employeurs...).

Autre mobilité durable, le train. De 15 à 19 allers/retours par jour avec Nantes depuis décembre grâce à la voie supplémentaire créée à la gare d’Ancenis-Saint-Géréon : le terminus technique est désormais opéra-tionnel. Des voies réservées à la mainte-nance et au stationnement des trains ont été rénovées. Les quais et le souterrain sont désormais accessibles aux personnes à mobilité réduite. Le coût de l’opération, financée dans le cadre des contrats de plan État-Région Pays de la Loire, s’élève à 24,6 millions d’euros. Pour la suite, la COMPA va aménager un parking à l’est de la gare, avenue de la Libération.

Du côté des associations et entreprises

Chez Ligartis (coopérative d’achat pour les artisans du bâtiment) à Ancenis-Saint-
Géréon, une quinzaine de salariés s’organisent pour covoiturer. « On développe les liens entre collègues, on fait des économies et on participe à diminuer le flux de voitures », se réjouissent Roselyne, Olivier et Corinne. Ligartis encourage la pratique, notamment via une application interne. « Nous projetons également d’agrandir le local pour les deux-roues », ajoute Jérôme Charrier, le directeur général. Autre idée : « partager un système de navettes inter-entreprises depuis et vers la gare, pour faciliter notamment le recrutement », avance Anaïs Peigné, gestionnaire des ressources humaines.

Dans les associations du territoire, ça bouge aussi. Exemple avec le chantier d’insertion en agriculture biologique VITAL, à Vallons-de-l’Erdre, qui vient de recevoir un véhicule électrique. « Les salariés en insertion s’en serviront pour les livraisons de légumes. Nous produisons de l’électricité grâce à des panneaux photovoltaïques qui contribueront à l’alimenter », explique Emmanuel Laurent, le président. La COMPA a accordé une aide exceptionnelle de 6 000 €€ pour cet achat de 35 683 €€.

 

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